Poignées sculpturales : le détail design qui sublime portes et meubles
Elle est abonnée aux seconds rôles. Choisie en dernière attention, parce qu’il faut bien en mettre. Accessoire, et c’est d’ailleurs comme ça qu’on la nomme. Et si on faisait un pas de côté, et qu’on envisageait la poignée autrement que pour son utilité ? Exit les boutons discrets, à vous les poignées sculpturales ! En bois naturel ou coloré, courbes ou rectilignes, élancées ou monumentales, elles deviennent la pièce maîtresse d’un agencement, et transcendent les façades lisses pour créer un design singulier. La preuve par cinq.
Pour remplacer des intercalaires
C’est le paradoxe des basiques : impossible de s’en passer, mais mieux vaut savoir les twister. Prenez nos façades lisses. De la cuisine au dressing en passant par les petits agencements, elles sont à la fois incontournables… et consensuelles. Faites-en votre terrain de jeu ! Simplement soulignées par des poignées Bar en chêne miel qui s’étirent sur la longueur de la porte, elles dévoilent une facette graphique et minimaliste. Une alternative simple et peu onéreuse aux intercalaires.
Pour accentuer une enfilade
Petites portes, maxi effet ! Placées sur toute la hauteur de la façade, les poignées sculpturales permettent de créer un jeu de matières qui donne une autre dimension à une couleur neutre, comme l’Ivoire ici. Choisies en chêne naturel, elles s’inscrivent dans le prolongement des étagères et du panneau de finition qui couvre le dessus des caissons pour former une unité qui ne manque pas de personnalité.
Pour donner une allure monumentale à un dressing
Pauline Borgia a fait de la poignée sa signature. Pensée comme un totem, sa Pilule XL éditée par Plum Living est un objet à part entière. Façonnée en bois massif, elle se visse directement sur une façade lisse pour créer sa propre grammaire et donner une allure monumentale à un dressing. À adopter ton sur ton, ou en version bois sur une porte en laque pour jouer la carte du bimatière.
Pour créer une cuisine graphique
Plan de travail, mitigeur, électroménager… La liste des éléments de cuisine est si longue à cocher que les poignées sont souvent réduites à leur fonction. Tanja Demmerath a pris le contrepied en imaginant une pièce dans laquelle la poignée est centrale. Ici, la façade s’efface pour lui laisser la vedette, en gommant par la même occasion le côté utilitaire de la cuisine.
Pour dessiner une harmonie
Le point commun entre le petit bureau, les poignées et le caisson ouvert qui composent ce dressing? Le bois naturel. Comme les pièces manquantes d’un puzzle, les poignées démesurées font le lien entre la laque et les éléments en chêne. Une façon d’allier l’utile à l’esthétique, et de travailler l’harmonie globale de l’agencement.
